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 L'organisatoin du débarquement

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La petite SophieLa petite Sophie
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►messages : 37
►jour de débarquement : 27/03/2012

L'organisatoin du débarquement Empty
MessageSujet: L'organisatoin du débarquement   L'organisatoin du débarquement Icon_minitimeDim 7 Oct - 15:52



Organisation du débarquement

« The D-Day, 6 juin 1944 »

    PHASE 1 - Opération "combinées"

Winston Churchill, premier ministre anglais persiste et s’entête, pour que la guerre se termine définitivement, l’attaque doit être portée sur le territoire français. C’est sous cette initiative que prend forme le débarquement allié.

Afin de pouvoir prévoir le débarquement sur les côtes françaises, l’Angleterre doit s’assurer que la domination nazie sur la Manche est définitivement écartée. Les dernières batailles pour la survie de l’Angleterre s’engagent toutes à ce moment-là.

La deuxième étape de cette première phase, c’est l’entrainement des forces armées anglaises qui doit être complètement revu. Affaiblies par la guerre, les troupes ne sont plus du tout aptes à mener un combat aussi décisif pour la Libération.

Winston Churchill n’est pas dupe, il sait très bien qu’un allié de taille pourrait apporter son soutien économique, financier et humain au projet. Du haut de son chapeau melon, Churchill veut faire appel aux Etats-Unis d’Amérique sous la direction de Franklin Roosevelt.

Le manque d’expérience des français et des américains dans le domaine « amphibie » , les armées ne réalisent même pas l’atout de ce plan. Il pourrait perturber les allemands et les pousser sur le territoire. Avec la poussée des Russes à l’est, les allemands se verraient pris en « sandwich »

C’est à ce moment que le premier ministre anglais fonde le comité des «Opérations combinées » qui ont pour simples buts de déstabiliser l’ennemi à coup de raids dangereux de petite envergure sur des points jugés stratégiques.

Sous la demande appuyée du britannique, en juillet 1940, des troupes spéciales que l’on nomme « commandos » sont envoyées sur l’ile Guernesey, le premier fait d'arme d'une longue série.

En 1941, Winston Churchill pousse Lord Mountbatten à la direction des opérations. Il lui donne quelques consignes strictes : l’invasion doit être programmée en Europe et sur Terre. Pour lui, c’est la seule façon de mettre Hitler à mal.

    PHASE 2 - Les soviétiques ont besoin d’aide

Alors que les allemands attaquent leur ancien allié, le bloc soviétique, ces derniers ne peuvent plus retenir une poussée notoire des allemands. Il demande aux alliés de l’aide, ils veulent l’ouverture rapide d’un deuxième front pour pousser le Reich à se battre sur deux territoires.

Avec ce deuxième front, ils espèrent que les troupes allemandes ne puissent venir en renfort, trop occupées à tenir les alliés en laisse. L’Amérique qui rentre en guerre contre le Japon à ce moment-là décide d’envoyer quelques chars, des avions et du matériel de combat. Cela ne suffit absolument pas, les soviétiques sont dépassés par la situation, la demande à l’aide ne fait pas mouche.

Comme les soviétiques perdent espoir, les alliés décident d’offrir un brin de ce dernier aux russes et en profitent pour tester la fierté de l’Allemagne, le « front de l’ouest ». Une opération combinée dont les anglais ont le secret voit le jour. Elle frappe la ville de Dieppe en France.
Phase 3, Dieppe.

L’assaut est confié à la deuxième division du Canada au mois d’août 1942. La deuxième division est épaulée par l’Angleterre qui dépolit pour 40 tonnes de blindés Churchill, de nouveaux tanks. Pendant que les hommes débarqueront, les tanks se chargeront misérablement des batteries de cannons sur les côtes.

La Royal Navy refuse catégoriquement de déployer le plus gros de ses troupes qui restent en eaux profondes, aucun pilonnage de forces martines n’aura lieu.

Aussi, le résultat escompté n’est pas là. Immédiatement, les Canadiens se font massacrés par les allemands. Une poignée d’hommes à peine arrive à franchir la digue de bêton armé qui s’étend sur toute la longueur et passe en ville.

Ils attendent les renforts qui devaient arriver mais qui ne le font pas. Les alliés ont juste pris le temps d’analyser les forces ennemis et prépare quelque chose de plus gros, un véritable assaut pour plus tard.

Ainsi, 1500 hommes ont été sacrifiés pour permettre aux alliés de collecter de nombreux renseignements sur l’ennemi. Le test du mur de l’Atlantique Nord se révèle comme une mare de sang « efficace ».

    PHASE 4 - Conférences et discussions

Après de très nombreuses discussions entre les trois pays interalliés que sont la Russie, les Etats-Unis d’Amérique et l’Angleterre, il est décidé mettre en place l’opération Torch en 1942 qui vise l’Afrique du Nord.

Le 13 et 14 janvier 1943, Churchill et Roosevelt se rencontrent au Maroc à Casablanca. Staline est en pleine défense de Stalingrad. La stratégie qu’ils appellent « périphérique » se met en place, se précise. On décide alors d’envahir la Sicile.

Alors que l’URSS reprend de la puissance après la défaite allemande de Stalingrad en 1943, le dirigeant du bloc soviétique réclame de nouveau la création d’un front à l’ouest. On lui refuse lors de la très célèbre conférence de Washington qui se tiendra au mois de mai 1943. On lui demande d’être patient, l’offensive est prévue pour 1944.

En août de la même année, c’est au Québec que se décide l’ouverture du front. Staline est heureux. Le 1er Mai 1944, l’opération « Overlord » sera lancée et la reconquête de l’Europe débutera. C’est à Moscou que les ministères des affaires étrangères approuvent les stratégies aux alentours du six octobre.

A Téhéran, les trois pays se réunissent et décident ensemble des mesures à adopter contre les forces puissantes et destructrices de l’Axe.

C’est après de longues et très pénibles discussions que l’on étudie les points de débarquement. Alors que les U-Boots et les cuirassiers allemands font de sombres ravages dans les eaux troubles. On parle de la Normandie et on décide que c’est le meilleur point. Bien entendu, les forces seront envoyées depuis l’Angleterre pour la rapidité et l’efficacité.

    PHASE 5 - COSSAC

L’ouverture d’un front à l’ouest nécessite l’intervention des forces combinées est nécessaire. Pour cela, on crée le comité COSSAC qui réunit les plus grands spécialistes. Le "Chief of Staff to the Supreme Allied Commander » se voit fonder en mars 1943 par les Alliés.

Si COSSAC voit le jour, c’est avec des directives bien particulières : les membres du comité doivent établir le lieu exact du débarquement, collecter des informations sur les opérations amphibies, étudier les soucis rencontrés par le transport logistique des hommes, des armes et des véhicules.

    PHASE 6 - Tous en Grande-Bretagne

D’un commun accord entre les Alliés, il est décidé que dans un soucis de logistique, le plus gros des forces invasives seront stationnées en Angleterre lors des préparatifs de l’Opération Overlord fixée au 1er mai 1944.

A la fin 1942, les navires américains quittent des ports comme celui de New-York pour rejoindre l’Angleterre. De très nombreux dégâts sont à rappeler : les U Boots Allemands dominent les eaux et massacrent les cuirasser qui tentent de s’approcher des côtes anglaises.

C’est fin 1943 que la domination nazie perd de son importance dans l’Atlantique, alors que les anglo-américains détruisent de plus en plus de navires et d’installations allemandes, ces derniers peinent à remplir leur quota de destruction. La bataille semble tourner, et les forces alliés touchent au but, elles n’ont jamais eu tant le souffle de la victoire. Les soldats débarquent en Angleterre et sont stationnés aux quatre coins du Royaume. Les matériaux de guerre envoyés par les Américains sont tenus dans des endroits secrets pour éviter tout bombardement ou sabotage.

C’est à cette époque que le Commonwealth cède des terres occupées aux américains en l’échange d’une fourniture « sans compter » de matériel d’assaut, des tanks, des véhicules, des armes, des troupes. Les industries américaines fournissent à plein régime pendant que l’Angleterre se réarme.

Alors que le parc militaire anglais est considérablement plus gros, les troupes sont entrainées d’une main de maitre. Les troupes semblent heureuses, prêtes à se battre. Alors que les avions de reconnaissance fournissent un travail grandiose pour le repérage, la coalition forme des bataillons de pilotes et parachutent sans arrêt des soldats en Angleterre.

La France est bombardée au niveau de Dunkerque et cela ne fait que croître jusqu’en mai 1944, les opérations aériennes ayant pour but de détruire les installations côtières pour faciliter l’invasion.

    PHASE 6 - Des armes et des véhicules en bois


Les nazis ne sont pas dupes. Ils comprennent très rapidement qu’un souci va apparaitre, lorsqu’ils voient des centaines, des milliers de mouvements de troupes, ils savent qu’une possible attaque amphibie est envisageable.

Les forces de l’Axe envoient dans le plus grand des secrets des agents dormants ayant pour unique but de collecter des informations sur la probabilité d’une invasion.

Aussi, les alliés agissent dans la plus grande précipitation pour contrer les espions allemands. Des unités aux véhicules gonflables, aux canons façonnés dans du bois, à Douvres. Les allemands vont croire que ces unités sont véritables et préparent ainsi les plages à subir les attaques de telles unités grâce à la XVème unité du Reich qui est en alerte d’un débarquement futur.

    PHASE 6 - Ici la Résistance


Pour s’assurer de la parfaite réussite de l’opération Overlord, les alliés demandent aux forces de résistance françaises de leur venir en aide. Six jours avant le débarquement, le 1er juin, les alliés entendent ainsi grâce aux ondes de la BBC, trois vers célèbres de Paul Verlaine « Les sanglots longs - Des Violons - De l'automne » pour eux, le message est clair, le débarquement est sur le point de se produire.
Pour tous, lorsqu’ils entendent « Blessent mon coeur - D'une langueur – Monotone » signifie que le débarquement débutera sous quarante-huit heures. C’est le début des opérations de sabotage, chemins de fer, installations civiles, militaires, les résistants sabotent plus que de raison.
Les lignes téléphoniques sont détruites et de vastes mines sont placées sur les routes. Dans la nuit du cinq au six juin, pas moins de mille actions de sabotages ont lieu sur le territoire français et plus particulièrement en Normandie.

Le débarquement est en marche.

Texte rédigé par RedDragon et codé par Cassidy
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