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 La situation politique en France et en Allemagne

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La petite SophieLa petite Sophie
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MessageSujet: La situation politique en France et en Allemagne   La situation politique en France et en Allemagne Icon_minitimeMar 4 Sep - 16:02



La situation politique
en France et en Allemagne.


Le trois septembre de l’année 1939, la France sous la direction d’Albert Lebrun, président de la République élu en 1932 signe la déclaration de guerre contre l’Allemagne. Engagé dans le Traité de Versailles, l’Angleterre fait de même.
Dés lors, la deuxième guerre mondiale est lancée. La France se retrouve rapidement en état de crise, non préparée à un conflit de ce genre, l’administration perd complètement pied. Alors que les Allemands, motivés par un tyran marchent déjà vers le front, la France attend l’arrivée des Allemands.
Cette période est plate, alors que les armées du Reich ont déjà fait capituler la Pologne, les français eux guettent l’arrivée des nazis derrière l’immense ligne de fortifications et de canons érigée par Maginot.

A Paris, le gouvernement se voit complètement dépassé, on limoge des ministres, la mobilisation générale n’est pas un réel succès. Les armées du Reich sont mécanisés et comptent beaucoup plus d’hommes entrainés. Hitler prévoyant la guerre depuis son ascension au pouvoir avait engagé le peuple dans une politique militariste.
La France quant à elle ne prévoyait aucune guerre, l’armée est composée de réservistes, lorsque la Mobilisation générale est lancée, le deux septembre, la guerre est déjà en marche, l’entrainement de soldats est tourné en dérision, aucune formation digne de ce nom ne peut-être administré, la guerre approche à grand pas
Le 3 septembre, la guerre est déclarée à l’Allemagne. Rien ne va plus, les soldats partent pour l’Est, à Strasbourg, sur le pourtour de la frontière franco-germanique. Durant huit mois, ils attendent, retranchés derrière la ligne Maginot, les troupes allemandes ne viendront jamais.
A l’aube de conflits d’une rare violence, Paris s’enlise de plus en plus, les chefs des différentes administrations s’entêtent.

Un pilote de char connu sous le nom de Charles de Gaulle fait part de son idée : les allemands viendront des Ardennes, comme lors de la Grande Guerre. Il n’est pas écouté, on lui promet que la force motorisée d’Hitler ne passera pas les sentiers escarpés.
Le 10 mai 1940, les troupes démentes d’Adolf Hitler se lance à l’assaut de nombreux pays, ils terrassent les Pays-Bas, envahissent la Belgique, le Luxembourg et arrivent en France. Très rapidement, la Ligne Maginot est rendue obsolète, De Gaulle avait raison, les armées allemandes sont en France et ne rencontrent que quelques résistances. La plupart des troupes françaises sont en garnison à l’Est.

Le 17 mai 1940, le général des armées françaises, Philippe Pétain est nommé vice Président du Conseil dans le gouvernement de Paul Reynaud. On sous-estime le Maréchal, on pense qu’il est un homme vieux, inoffensif.
Dés le 26 mai de la même année, Pétain adresse une note au président Raynaud, il exprime son avis, il pense que la défaite de la France n’est pas de la responsabilité des chefs militaires mais d’un abandon général pour le goût de l’effort, Pétain dit que la France s’est relâché et n’a pensé qu’aux beaux jours.
Le 14 juin 1940, les Allemands marchent sur Paris, le gouvernement et le conseil migrent à Bordeaux en zone non envahie.

Paris prend les couleurs nazies, les troupes marchent sous l’Arc de Triomphe, et les Parisiens, médusés voient les croix gammées remplacer les drapeaux français. Le maréchal Pétain prend position pour l’Armistice et menace de démissionner.
Paul Reynaud pose sa démission, et demande aux présidents de la chambre du sénat et de la chambre des députés de nommer Philipe Pétain à la direction du Conseil. Le choix est également approuvé par Albert Lebrun, président de la République française de l’époque. Ce dernier est réélu à la même époque.
Sans doute pensait-il qu’un échec dans les négociations de l’Armistice lui permettent de se propulser en haut du pouvoir établi.

Le 17 juin 1940, Pétain demande via le gouvernement espagnol, un arrêt des hostilités avec l’Allemagne, il réalise un message radiodiffusé connu sous le nom « d’Appel du 17 Juin », il appelle à un « Cessez le feu immédiat ». Pétain démoralise les troupes françaises, alors que le moral est au plus bas, c’est un déclin complet. La Guerre est perdue.
Le lendemain, la France se sépare, d’un côté, certains veulent résister à l’Oppresseur, d’autres sous la houle de Pétain sont partisans de l’Armistice.
Ce même jour, Charles de Gaulle sur les ondes de la BBC diffuse un message, l’Appel du 18 juin 1940, la Résistance a une voix, celle du Général de Gaulle, partisan de la liberté et anti Pétainiste.

Le 22 juin, Hitler signe l’Armistice avec Pétain dans la carrière de Compiègne, dans le train même où la Capitulation de l’Allemagne avait été signée en 1918.
Dans un autre message diffusé par Pétain, ce dernier annonce que l’Armistice a été signée selon des conditions très sévères et que grand nombre des territoires français sont placés sous l’entière administration des Allemands. On démobilise les soldats.
Le 1er Juillet, le Gouvernement Pétain après avoir passé quelques jours à Clermont-Ferrand s’installe à Vichy. Le réseau téléphonique performant, les nombreux hôtels et habitations sont réquisitionnés pour y installer des Ministères et ambassades. Le gouvernement agit sous son contrôle dans la région on occupée et en étroite collaboration avec les Nazis pour la zone placée en haut de la zone de démarcation.
Pétain s’octroie tous les droits, et réserve son droit de véto sur tous les agissements de toutes les Institutions, il prend délicatement et sournoisement la direction de l’Etat français, nom qui remplace la « République Française ». Il instaure également de nouvelles valeurs « Travail, Famille, Patrie » et s’enlise dans une collaboration volontaire avec l’Allemagne.

Il se veut le chef du Mouvement de la « Révolution Nationale » et collabore avec les Allemands. Ils donnent à René Bousquet le plein pouvoir pour négocier les Rafles avec les allemands.

Pétain, très antisémite se déclare « heureux » d’être débarrassé de la vermine juive. De nombreuses ordonnances sont publiées concernant les Juifs, comme dans tous les pays sous autorité nazie, ils n’ont plus aucun droit, Pétain se porte partisan de l’étoile jaune et en territoire libre s’instaure le même climat de terreur chez les populations juives qu’en terres occupées.
La seule différence est au niveau de la méthode, si en zone occupée, les allemands sont assistés de la gendarmerie française pour les Rafles et autres massacres, c’est sous la volonté unique de l’Armée française que les Juifs sont raflés en Zone libre.
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La situation politique en France et en Allemagne

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